C'est un vieux débat, qui continue pourtant à faire rage. En effet, le pape Benoit a refait surface avec le sujet, annonçant son désaccord avec l'avortement. Je crois qu'il n'est pas capable d'imaginer ce qu'une fille peut ressentir lorsqu'un enfant indésiré arrive. Certes, il a droit à la vie. Cependant, si la mère a subit les attaques sexuels d'un homme, doit-elle subire en plus de la souffrance psychologique un constant rappel de cet événement par la présence du fruit de ce crime. Et puis, je ne vois pas ce que la contraception a de pire que les moyens pour ne pas tomber enceinte. Certes, l'un tue tandis que l'autre empêche la vie. Mais empêcher une vie n'est-ce pas comme si on en avait tué une? La seule et unique différence que je vois est le poids qui repose sur la personne, ayant eu recours à ces moyens. Effectivement, il est plus facile de supporter la disparition d'une vie qui n'avait pas germée, plutôt que de la mort de celle qui avait commencé. Pourtant, cela revient au même. Alors, si nous n'empêchons pas le moyen de contraception, pourquoi empêcherions-nous l'avortement?
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Parce que l'avortement consiste à détruire une vie créée (c'est donc un homicide au sens ethymologique du terme), alors que la contraception revient à empêcher cette création.
RépondreSupprimerEnfin, il me semble important de ne pas réduire l'avortement aux cas de viols qui représentent moins de 0,01% des cas. Il ne faudrait pas occulter volontairement les 99,99% restants, qui sont majoritairement des avortement "de confort".